Éditorial: Le déplacement de FATSHI à Goma avec tout un arsenal militaire suscite des polémiques

C’est l’épopée d’un chef de l’État qui a peur de se déplacer partout dans son propre pays. Pourtant le Grand-Kivu fait partie des grands électeurs qui ont pu donner le crédit à l’héritier biologique et politique d’Étienne Tshisekedi Wa Mulumba pour se retrouver président de plus de 90 millions des congolais.

Le paradoxe semble criant à l’idée que la récente visite du fils de maman Marthe Tshisekedi à Goma était cinématographique accompagnée cette fois-là par son directeur de cabinet sanctionnée par des selfies avec la population et des discours démagogiques promettant paix, sécurité et État de droit à cette population de l’Est de la République.

Mais hier, tout le monde a été surpris de voir le champion des combattants et talibans descendre à Goma avec des snipers, des hélicoptères de guerre, des fantassins lourdement armés et la garde républicaine sur les toits des maisons et magasins privés.

Il y avait tout pour déduire que ceci est un signe d’intimidation d’un chef de l’État aux supporters de son propre directeur de cabinet qui se trouve emprisonné pour 20 ans de travaux forcés à la prison centrale de Makala pour délit de détournement, corruption et blanchiment de déniers publics.

Promettre la paix et la sécurité à une population alors que soi-même craindrait pour sa sécurité est paradoxalement inadmissible.

« On est surpris d’avoir tout un arsenal militaire dans plusieurs coins de la ville de Goma pour son arrivée. Il avait peur de quoi ? Ça cache quelque chose », regrette un internaute.

Dans l’opinion, le déplacement du successeur de Joseph Kabila à la magistrature suprême hier dans la ville touristique de Goma continuer à susciter polémiques et débats.

Rédaction

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