Au lendemain de la marche pacifique de protestation contre les violences faites à la femme au Kasaï Central organisée le vendredi 11 septembre dernier par le collectif des femmes de la province, encore une fois, quelques femmes et filles de la ville de Kananga viennent de subir grand coup.
Dans un de quartier de la commune de Lukonga, une fille de 11 ans a été violée par des hommes armés non autrement identifiés au cours d’un cambriolage qui s’est opéré dans la nuit du dimanche à lundi 14 septembre sous une pluie battante. Ces malfrats n’ont été inquiétés.
Un autre cas ignoble s’est produit dans un quartier de la commune de Kananga, un homme cruel et sans cœur s’est permis de poignarder sauvagement sa femme ainsi que sa belle-sœur dans les circonstances désastreuses comme si cela ne suffisait pas, ce bourreau a introduit des objets tranchants dans l’organe génital de son bébé de trois mois.
D’après nos sources, toutes les victimes se trouvent dans un état très critique et ont été conduites dans les structures sanitaires pour des soins appropriés.
« Nous condamnons fermement ces actes de barbarie qui constituent une grande menace pour les femmes centre kasaiennes et demandons par voie de conséquence à la justice de mettre hors d’état de nuire ces hors la loi. Nous tenons à alerter l’opinion tant nationale qu’internationale qu’au cas où ces violences de telle intensité continueraient à se produire, nous auront à initier des actions appropriées afin de protéger nos droits les plus légitimes », a dénoncé Nathalie Kambala, coordonnatrice de l’ ONG Femme Main dans la Main pour le Développement du Kasaï.
Rédaction
