Musique : Fally Ipupa, l’histoire d’un Congolais devenu star internationale

Fally Ipupa devient le premier artiste basé au Congo, à recevoir un disque d’or en France. C’est son dernier album Tokooos qui a atteint les 50 000 ventes, cinq ans après sa sortie. Celui surnommé « L’aigle » est une vraie star à l’internationale.

Rendre son peuple fier. C’est une mission réussie pour Fally Ipupa, qui devient le premier artiste basé au Congo à obtenir une telle certification (Damso et Gims ne sont plus basés en RDC). Depuis le commencement de sa carrière, il n’a fait que rencontrer le succès, devenant un artiste reconnu mondialement.

Ses débuts dans la musique

Chez lui, la musique c’est dans le sang. Il nait à Kinshasa en 1977. Son enfance est rythmée par les sons des boites de nuit et des bars. Rapidement, il est attiré par la musique. Il chante à la chorale de l’église et apprend en même temps le tambour. Bref, Fally Ipupa était né pour ça.

Assez jeune, il intègre des petits groupes de rue et se forge une expérience musicale. Il est aussi bon dans la pratique des instruments que dans le chant. Rapidement, il commence à se faire un nom au sein de cette scène musicale urbaine congolaise. Après avoir fait ses gammes avec son groupe d’amis d’enfance, il se fait repérer par une immense star congolaise : Koffi Olomidé.

Le succès toque à sa porte

C’est donc en 1999 que tout change pour Fally Ipupa. Pris sous son aile par Koffi Olomidé, vraie star du Congo, il gagne en popularité. Avec le groupe « Quartier Latin », il participe même à sa première scène, en 2000 : Bercy, à Paris. Les choses s’enchaînent très rapidement pour celui qu’on surnomme « Anelka », en référence au prix élevé déboursé par Koffi, afin de l’intégrer à son groupe. En 2006, il dévoile son premier album solo. De là, le Congo apprend vraiment à connaitre Fally Ipupa qui devient une star chez lui.

Une renommée planétaire

Lancé dans un succès fulgurant, chaque morceau est très attendu de ses fans, aux quatre coins du monde. Les années 2010 marquent pour lui son entrée parmi les stars internationales. Certains de ses titres cumulent des dizaines de millions de vue. En 2014, il est invité à la Maison Blanche, par Barack Obama, à la suite de sa nomination en tant que « meilleur artiste de l’Afrique Centrale ». Il a pu y représenter son pays, en compagnie de 47 dirigeants africains de l’époque.

Son quatrième album Tokoos, est probablement sa plus belle réussite. Fort de sa popularité, Fally Ipupa y signe une collaboration avec Wizkid, artiste nigérian déjà populaire aux USA. Il est également reçu par R.Kelly, afin de produire un featuring. Il collabore aussi avec de nombreux artistes bien installés sur la scène francophone, comme MHDBooba ou Aya Nakamura.

Depuis, chaque année, il organise une énorme tournée internationale pour son album. Il a performé à travers la France, l’Espagne, la Norvège, l’Allemagne, l’Australie et a même effectué une représentation à Los Angeles. En 2020, il remplit l’Accor Hotel Arena, cette fois seul, devant 20 000 spectateurs.
Oui, c’est une immense star. Il est même nommé, aux Bet Awards, dans la catégorie « Meilleur Artiste International ».

Aider le pays

Malgré le succès, « L’aigle » n’oublie pas ses racines congolaises. Bien au contraire. Depuis 2013, il mène des opérations humanitaires avec la Fally Ipupa Foundation, qui œuvre pour les plus démunis. Il a mené une dizaine d’actions afin de lutter contre certains problèmes qu’il décrit comme « incurables« .

Un héros, reconnu dans le monde entier.

Rédaction / Radio France

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