« J’ai une expérience de plus de vingt ans dans ce métier. Si ce n’est pas une vocation personne ne peut supporter. Il faut dire merci à ton enseignant quand tu le trouve en cours de route », c’est par ces mots que le député national Mathé Matthieu a exhorté peu dans la matinée de ce dimanche 14 novembre 2021, les professionnels de la craie à reprendre incessamment le chemin de l’école en guise de maximiser les opportunités de sauver l’année scolaire édition 2021-2022 qui par conséquent, s’est ouverte avec une grève générale dans les écoles publiques et conventionnées à l’Etat congolais.
En réaction, M. Mao Tshavurume enseignant du centre scolaire de Kasindi dans le secteur Ruwenzori a réagit dans un forum sur wathsapp en ces termes : << Tu réussissais parce que tu habitait près des tes champs qu’en est-il pour celui qui n’a rien un débutant de carrière ? >>. « Mon ami je te dis vrai, j’avais enseigné pendant 5ans dans une école où je touchais moins de 5$ par mois. Celà ne m’avait pas découragé à encadrer les enfants. Cependant suis obligé de te dire la vérité. De leur tour j’ai vu tous les enfants que j’encadrai, se donner pour faire ma campagne même leurs parents. Mon frère ce métier est très noble. Il faut respecter l’enseignant au même titre que les prêtres et pasteurs », a-t-il répliqué cet élu de la circonscription électorale du territoire de Beni au Nord-Kivu.
En effet, le syndicat des enseignants du congo (Syeco), par le biais de son secrétaire permanent pour la section de Beni ville et territoire M. Pascal Thembo Muliwavyo, a annoncé la tenue d’une assemblée générale extraordinaire ce dimanche 14 novembre en ville de Beni, pour évaluer les résolutions des pourparlers qui ont eu lieu dans la province du Congo central, en vue de voir dans la mesure du possible, les probabilités de la reprise des activités scolaires conformément aux programmes préalablement établis.
Il convient de signaler que, se le ministre national de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) son excellence Tony Mwaba, les classes de 7e et 8e sont assimilées au secondaire et ne sont pas concernées par cette première phase de la gratuité de l’enseignement de base donc, du primaire. C’est ainsi qu’il a demandé aux gouverneurs de 26 provinces de la République Démocratique du Congo, a entreprendre chacun, selon les réalités locales, un arrêté provincial fixant le « seuil et le plafond des frais scolaires », à ne pas dépasser pour l’enseignement maternel et secondaire.
Paul Zaïdi
