Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) s’insurgent contre les discours séditieux et condamnent avec véhémence l’intoxication maximale observée de la part des acteurs politiques de la région auprès de la population civile, dans une option indispensable de soutenir de manière intellectuelle l’effort des actes barbares qui se sont enregistrés la nuit du jeudi 24 à vendredi 25 Décembre 2020, dans la commune rurale de Bulongo et Mutwanga, chef-lieu du secteur de Ruwenzori à environ 45 kilomètres au Sud-est de la ville cosmopolite de Beni au Nord-Kivu, où deux militaires des FARDC ont péris.
« Les FARDC mettent en garde tous les acteurs politiques et les prient instamment de s’abstenir de tout discours de la haine et d’incitation des populations à s’attaquer aux forces de l’ordre et à la MONUSCO, les FARDC invite la population du territoire de Beni non seulement à cesser d’afficher la méfiance vis-à-vis des forces de l’ordre, mais également de se désolidariser des acteurs politiques en mal de positionnement et vendeurs d’illusions », peut t-on lire dans le communiqué du service de communication et d’information des Forces Armées de l’Etat-major Général, signé par le Général Major Kasonga Cibangu Léon Richard.
Par ailleurs, les Forces Armées de la RD Congo suggèrent aux décideurs de procéder à la mise en place d’un mécanisme judiciaire, afin que les acteurs politiques auteurs de violences diversifiées subissent la force de la loi.
Il importe de souligner en outre que, la prise de position de certains leaders d’opinion œuvrant dans la région font indubitablement de l’activisme des rebelles Ougandais de l’ADF, une guerre de masse inédite, l’ampleur de l’engagement des fils égarés au sein de la population, est sans précédent historique. Cette implication, qui revêt des natures protéiformes, est depuis plusieurs décennies un véritable objet d’histoire d’instabilité à l’Est du pays.
Paul Zaïdi
