Le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a réuni les représentants des associations des jeunes de toutes les provinces de la République autour d’un dîner après la rencontre qui a eu lieu au palais du peuple.
A l’ordre du jour, l’agression de la partie Est de la RDC, par le Rwanda à travers les rebelles du M23. Le premier des Congolais a une fois de plus condamné cette énième attaque dans des mots justes et claires.
« Il est fière d’être un spécialiste en guerre, moi à sa place, je me cacherai, j’aurai honte d’assumer le fait qu’on seme la guerre et la désolation. C’est honteux et diabolique » a dit le Chef de l’Etat.
Et d’ajouter :
« N’haïssez pas les étrangers. Et d’ailleurs à propos du Rwanda, ça ne sert à rien de regarder les rwandais comme un ennemi. Non c’est le régime rwandais avec Mr Paul Kagame à sa tête qui est ennemi de la RDC. Les Rwandais et Rwandaises sont nos frères et sœurs… »
Le Chef de l’Etat appelle à une solidarité avec les peuples des pays voisins principalement les Rwandais qui sont aujourd’hui muselés : « Les Rwandais sont muselés, ils ont besoin de notre aide pour se libérer. Ne les regardez pas comme des ennemis mais comme des frères qui ont besoin de notre solidarité pour nous débarrasser et débarrasser l’Afrique de ce genre de dirigeant rétrograde qui ramène les méthodes des années 60, des années 70. Alors qu’en Afrique, on avait décidé de mettre fin aux bruit des armes. Si vous vous rappelez c’était 2020, il fallait taire les armes en Afrique pour que l’Afrique passe à autres choses, comprenne qu’elle est la dernière de la classe dans le monde à cause des guerres et des divisions. »
Et de conclure
« Malheureusement ce n’est pas arrivé, on a encore prolongé mais c’est à cause de dirigeant tel que Paul Kagame. Et il s’enorgueillit d’être un faiseur de guerre, un spécialiste dans la guerre, il en est fier, moi à sa place je me cacherai, j’aurais honte d’assumer le fait qu’on sème la mort et la désolations, c’est honteux… diabolique »
Un seul souhait anime la population Congolaise, celui de voir cette guerre qui a duré plusieurs décennies prendre fin.
Rédaction
