Après son interpellation à l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) dans la journée du lundi 16 Novembre 2020 à Kinshasa, l’artiste musicienne Tshala Mwana se voit interdire de jouer sa nouvelle chanson sur le marché, tout récemment.
Cette décision a été rendu publique le même lundi 16 Novembre par l’Avocat Général Près le Conseil d’Etat via une décision N° JUST & G.S/CNCCS/CAB.PRES/BMM/SLO/020 Portant interdiction de diffusion de la chanson « ingratitude » et de présentation au public du clip ou images de cette chanson de l’artiste musicienne Tshala Mwana.
Attendu en date du 15 Novembre 2020, l’artiste musicienne Tshala Mwana a lancée sur le marché public une chanson intitulée << ingratitude >> avec des images de cette chanson dans différentes plateformes, en violation des dispositions des articles 2, 5 et 13 du Décret 0003 du 21 février 1996 portant création de la commission nationale de censure des chansons et des spectacles, peut-on lire dans cette correspondance.
L’Avocat Général Près le Conseil d’Etat ajoute que << Ce comportement constitue une violation de la loi prévue par les dispositions de l’article 14 du Décret 0003 du 21 février 1996 et est passible d’une peine de servitude pénale d’un à six mois ou d’une amande transactionnelle >>.
Ainsi, il a été décidé de:
- est interdite, la diffusion de la chanson non autoriséé « ingratitude » de l’artiste musicienne Tshala Mwana et la présentation du clip ou image de cette chanson par les stations radios, les chaines de télévision installées sur l’ensemble de la RDC ou autres moyens de communication ;
- les procureurs de la République (tous), directeur chargé de la censure ainsi que les directeurs des programmes des chaines de télévision et station de radio sont chargé chacun en ce qui le concerne d’assurer le meilleur accompagnemet de l’exécution de la présente décision.
Juste après que, la mamu nationale ait transférée à l’ANR, quelques réactions ont été enregistrées comme celle de Delly Sesanga qui dit sur son compte twitter << Le 16 Novembre est la journée mondiale de tolérance. Je ne partage pas les opinions de l’artiste Tshala Mwana. Je plaide néanmoins pour sa remise en liberté au nom de la liberté d’expression et de la création artistique et de la tolérance des différence d’opinions >>.
Pour Zacharie Bababaswe, << Affaire Tshala Mwana : une distraction nationale malheureusement entretenue par les intellectuels de tous bords. Au lieu de réfléchir sur des questions existentielles du pays, certains intellectuels pataugent dans la boue de la productivité mentale >>.
Rédaction
