RDC : Les 100 propositions du regroupement politique « Le Centre » de Germain Kambinga pour changer le Congo

Le regroupement politique «Le Centre» que dirige Germain Kambinga fait depuis quelque temps le plaidoyer pour une autre gouvernance politique, institutionnelle et diplomatique de la République Démocratique du Congo. C’est pourquoi il interpelle l’ensemble du peuple congolais, à travers les différentes catégories sociales,  d’adhérer à la vision du «Centre». Ladite vision est coulée en 100 propositions qui n’épargnent aucun secteur de la gouvernance d’un pays. Ce qui fait que celles-ci touchent aussi bien le domaine politique, économique, social que culturel.

« Il ne fait l’ombre d’aucun doute que la gouvernance politique est institutionnelle. Elle constitue pour un pays, quel qu’il soit, et pour la République Démocratique du Congo plus spécifiquement, le catalyseur de développement multisectoriel de croissance économique, de prospérité  et de stabilité sociale. Or, pour que les gouvernants et les gouvernés garantissent, chacun dans son rôle, les conditions indispensables à une bonne gouvernance politique et institutionnelle, il est primordial de se sacrifier à de diligences préalables », martèle le «Centre» avant de dévoiler ses 100 propositions que voici en résumé :

– La création d’un cadre de dialogue politique permanent, une «mediature» de la République aux attributions aussi bien sociales que politiques afin d’instaurer un climat de confiance entre les acteurs des crises politiques répétitives, et faciliter le respect ds échéances électorales, notamment celles de 2023. Structure appelée à remplacer le CNSA ;

– La création d’un fonds électoral appelant à la mobilisation interne et extérieure;

– L’élection du porte-parole de l’opposition pour réduire la fracture radicale de celle-ci et l’intégrer dans un processus républicain de participation et de contrôle de la gestion du pays ;

– L’accélération du processus de vote des lois impératives, non modifiables à chaque législature au gré des intérêts politiques de la majorité parlementaire ;

– La mise en place d’un suivi quotidien des procédures d’encadrement et de garantie des libertés publiques ;

– La mise en place de mécanismes permettant l’instauration des mesures de décrispation politique par le traitement diligent des actions judiciaires visant des personnalités politiques de premier plan ou à fort impact social et susceptible de porter préjudice à la stabilité politique de la RDC ; etc.

En matière de gouvernance diplomatique et de l’implication de la diaspora dans les projets de développement multisectoriel, le cartel propose :

– La mise en œuvre d’actions diplomatiques cohérentes  pour obtenir des partenariats diversifiés à même d’accompagner dans une logique gagnant-gagnant, le développement des provinces du pays suivant leurs avantages comparatifs ;

– L’orientation de la coopération avec les institutions de Bretton Woods dans le sens du respect des impératifs sociaux et sécuritaires de la RDC ;

– L’organisation d’une grande conférence internationale avec les principaux partenaires économiques et politiques de la RDC ;

L’établissement d’une feuille de route opérationnelle pour toutes les ambassades de la RDC installées dans les pays jugés stratégiques en vue d’orienter les actions à mener afin de prévenir toutes sortes de manipulations devant porter atteinte à la réputation nationale ;

– Le financement prioritaire de nos ambassades à l’étranger et de notre diplomatie en général par une dotation annuelle au ministère des Affaires étrangères, financé en partie par la taxe Go pass.

Au plan économique et infrastructurel, le «Centre» propose :

– La mise en place d’une politique économique permettant le passage d’un système de rente à un système productif à forte valeur ajoutée et basée sur la valorisation des avantages comparatifs du pays ;

– La création d’une Direction Générale de l’économie, de la concurrence et des prix ;

– La mise en place d’un mécanisme de régulation du prix des produits de première nécessité, fondé sur un partenariat de vérité avec les opérateurs économiques du secteur ;

– La création d’une société nationale d’import-export et de distribution ;

– La création de 26 organismes provinciaux chapeautés par un conseil d’administration d’économie mixte intégrant l’État et des particuliers avec une priorité pour les petits actionnaires Congolais spécialisés dans l’élevage, pêche et agriculture, dont les missions principales seront l’achat, la production et le conditionnement de produits ;

– Le développement des zones économiques spéciales en privilégiant les zones frontalières à fortes activités économiques afin de réduire notre facture d’importation sous-régionale ; etc.

Au plan social, éducationnel, culturel et judiciaire, Germain Kambinga et Cie proposent :

– L’adoption d’une loi de programmation devant servir à la mise en œuvre des travaux de réfection et de construction des homes des universités de Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani, des cliniques universitaires, de l’hôpital général de référence ainsi que de tous les établissements supérieurs et universitaires publics ;

– Le renforcement de l’indépendance de la justice par l’effectivisation de l’autonomie financière des cours et tribunaux au travers d’une dotation annuelle au profit du Conseil supérieur de la magistrature.

Au plan sécuritaire, le Centre propose :

– Doter l’armée de fonds mobilisables via un mécanisme autonome en complément aux efforts budgétaires ordinaires accompagné d’une paierie militaire ;  

– La mise en œuvre d’une politique militaire d’exploitation du savoir de l’armée dans le domaine des infrastructures, éducation de base, et de l’agriculture ; etc.                      

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