C’est depuis le mercredi dernier que le poste du Vice-Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention est vacant en République Démocratique du Congo, suite à la démission de Veronique Kilumba Nkulu. Dès lors, une brave et vaillante femme exprime l’ambition d’occuper ce poste. Avec une présence continue dans le secteur de la santé publique notamment dans la lutte contre les cancers en RDC, plus de 5 ans déjà, Mélissa Amisi Sharufa a du potentiel.
Présidente de la Fondation Bamoko, une structure qui œuvre dans la lutte contre les cancers avec pour mission de pouvoir servir de plateforme d’information et d’orientation au traitement des personnes malades ou des personnes désireuses d’en savoir un peu plus sur la maladie afin de contribuer à la réduction de la mortalité liée aux Cancers en RDC.
Se prêtant à un exercice du jury virtuel sur Twitter, Mélissa A. Sharufa a répondu aux questions des internautes.
Une fois nommée Vice-Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, elle compte apporter plusieurs réformes et dont la plus importante réforme qui figure dans notre Constitution (Réf. Loi no.018/035 du 13 Décembre 2018) dont la mise en œuvre a été effective avec l’arrivée à l’Exécutif de Félix-Antoine Tshisekedi, Chef de l’Etat, est la création du Conseil National de Couverture Santé Universelle (CNCSU) qui vise, entre autres, à bannir les inégalités d’accès aux soins de santé et mettre fin au paiement direct des soins qui paupérisent la population. Ladite réforme est en réalité un des piliers majeurs de son mandat pour conduire le peuple congolais sur le chemin vers l’accession au droit à la Santé.
« Mon action serait d’œuvrer naturellement à la mise en œuvre effective de cette grande réforme en collaborant avec SEM le Ministre de la santé car il existe déjà un Plan Stratégique National pour la Couverture Santé Universelle et les 5 structures de mise en œuvre de la CSU. » a-t-elle fait savoir.
Très présente dans le secteur de la Santé Publique, Melissa Amisi Sharufa veut servir la République
Détentrice d’une Licence avec mention en Finances de l’Université Catholique du Congo et une maîtrise internationale en Communication. Sur base de son expérience active (de plus de 5 ans) dans le secteur de la santé en tant que Présidente de la Fondation Bomoko qui lutte contre les cancers, son apport au sein de l’équipe de riposte de la maladie à virus Ebola, son étroite collaboration avec le système médical et les réalités vécues sur le terrain l’outillent suffisamment pour apporter dynamisme, nouvelles technologies et modeste expertise dans l’atteinte des objectifs fixés.
Dans le prochain gouvernement, la population Congolaise souhaite voir des membres du gouvernement nommés sur base de leurs compétences et non sur base d’arrangements politiques : « Petit à petit, nous changerons l’approche vers une vraie guerre de compétences. Je préfère mille fois être pointée du doigt à cause de mon courage et la certitude de mes compétences que de faire le clown, insulter etc. pour avoir un quelconque accès à la gestion de la chose publique » a-t-elle conclu.
Bonne chance à Mélissa Amisi Sharufa !
Marcel Kazanga
