‘‘Pour nous, il n’y a pas encore de président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Nous allons attendre la fin de la procédure, notamment la prise d’ordonnance par le Chef de l’État. Nous pensons qu’il va recourir à la sagesse divine. Nous l’avons vu d’ailleurs confier le pays entre les mains de Dieu », affirme, sur TOP CONGO FM, le pasteur Éric Senga, porte-parole de l’Église du Christ au Congo (ECC).
« Ce qui fait très mal aujourd’hui, c’est de voir que le mensonge et la corruption deviennent des procédures par lesquelles l’on prenne des décisions étatiques », déplore-t-il, après l’entérinnement par l’Assemblée nationale de 12 des 15 membres de la CENI dont son président Dénis Kadima, qui n’a pas fait, jusque-là, objet de consensus au sein de la plateforme des confessions religieuses.
»Nous avons le sentiment de satisfaction parce que ce qui s’est caché derrière le voile est finalement dévoilé. Vous voulez bien mettre au dos de la CENCO et l’ECC l’idée selon laquelle nous voulions bloquer le processus électoral, mais vous voyez qu’aujourd’hui nous sommes allés au-delà du tolérable », estime Éric Nsenga.
Qui dénonce « la violation de la Constitution de la République, de la loi portant organisation de la CENI et le règlement intérieur du Parlement pour forcer quelque chose qui visiblement n’a pas de substance ».
Et de se demander : « où allons-nous ? Est-ce un chemin qui mène nulle part ou un bond vers l’inconnu? ».
La candidature de Denis Kadima Kazadi, en tant que président de la CENI, a été entérinée le samedi 16 octobre 2021, lors d’une plénière tenue sous une forte tension. Il y a eu même une bagarre à l’Assemblée nationale. Les députés du FCC/Ensemble de Moïse Katumbi, s’opposant à cette « plénière irrégulière« , et de l’Union sacrée se sont affrontés.
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