RDC : qu’est-ce qui se cache derrière les condamnations de Vital Kamerhe et Ferdinand Kambere, tous de l’Est ? (Pamphlet de Paul Zaïdi)

Au sujet de la condamnation de deux potentiels acteurs politiques de l’espace Kivu dont il s’agit de Vital Kamerhe Lwakaningini autorité morale de l’Union pour la nation congolaise (UNC) et ancien Directeur de cabinet du chef de l’Etat, et de Ferdinand Kambere Kanumbi Secrétaire permanent adjoint du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), les indices s’accumulent aujourd’hui et témoignent du fait que, la « révolution judiciaire » ne gardent pas moins cette caractéristique commune d’apparaître comme un point de repère incontournable de l’Etat des droits prôné par le Président de la République Démocratique du Congo Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Les mobiles réels et cachés de ces procédures ne sont pas loin d’un acharnement politique et s’inscrivent sur le droit chemin de fragilisé quelques fils du terroir dans la constellation politique pour régler certains comptes privés, notamment pour l’intérêt gouvernemental et de la gestion de la chose publique.

Faut-il alors parler comme on l’entend souvent aujourd’hui d’un « retour en arrière », d’un retour à la « case départ » ?

Le samedi 20 juin 2021, le directeur de cabinet du président Tshisekedi a été reconnu coupable, de détournement de deniers publics et corruption aggravée. Il s’agit de Vital Kamerhe condamné à 20 ans de prison au terme d’un procès sans précédent. En tous cas, c’était un procès d’énormes rebondissements depuis son ouverture.

Mais également le jeudi 17 mars 2022, le secrétaire permanent adjoint du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) a écopé six mois de servitude pénale principale. Cet homme d’Etat a été poursuivi à la suite d’une plainte déposée par Ardent Kabambi, membre du même parti. Le ministère public, dans son réquisitoire, avait requis la peine capitale contre lui pour tentative de meurtre, et pour l’instant Ardent Kabambi avait déjà retiré sa plainte et se porte à merveille.

En effet, les visions de lutte contre l’acharnement politique et l’écartement couplé à harcellement politique ne doivent pas être tolérés, à l’horizon de la deuxième alternance en RDC. Et donc, les politiques auxquelles renvoient ces circonlocutions intentionnelle à l’endroit des influents acteurs politiques de la partie orientale de la République Démocratique du Congo, rassemblent diverses mesures de blocage sur le parcours politique instituées au profit du régime autoritaire ombré par la priorité de la démocratie illustrative.

Au finish, les caractéristiques innées et indélébiles qui définissent la sacralité d’un pouvoir, ne doit pas se limiter à occasionner des troubles à clivages ethniques et à instrumentaliser les institutions de la République pour ses intérêts en proportion égoïste. L’unité doit primé en toute circonstance.

Paul Zaïdi

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