Tribune : Affaire 500 Jeeps Hyundai Palissade pour députés déjà corrompus par l’Union Sacrée, un détournement des fonds publics de trop (Erik Binga)

Les congolais en ont vraiment marre de la création répétitive d’une oligarchie estampillée union sacrée, initiée par le chef de l’État pour arracher le pouvoir absolu à son prédécesseur Joseph Kabila avec qui ils ont pourtant en coalition négocier de gré à gré à Kingakati au nom de la paix et l’intérêt supérieur de la nation.

Du FCC-CACH à l’Union Sacrée, la corruption comme arme de guerre

Tout a commencé par l’affaire Tunda ancien ministre de la justice et garde des seaux dans le gouvernement FCC-CACH, sa tête était mise à prix lorsque ce dernier espérait à bras croisés bénéficier de la loi Minaku-Sakata pour contrôler les magistrats et limiter leur autorité judiciaire sans pour autant savoir ce que Tshilombo Félix-Antoine manigançait pour freiner ce gâteau préparé par Minaku dans les officines du FCC. À cette époque, il faut dire que l’obédience politique de Kabila tournait encore en plein régime sauf à la présidence de la république arrachée inespérément par l’UDPS.

Quelques semaines plus tard, Tunda wa Kasende commettra une bourde irréparable dans l’exercice de ses fonctions en se substituant à la décision d’une prétendu conseil des ministres que lui-même aurait participé pour l’envoyer à l’Assemblée nationale contrôlait alors par une certaine Jeanine Mabunda du FCC, comme une lettre à la poste. Ça lui coutera une mise en examen de 24h et une démission illico presto sans condition. Le boulevard sera alors ouvert à Fatshi pour évincer ses partenaires à tous les niveaux dans les institutions, au sommet du gouvernement jusqu’au sénat en passant par l’Assemblée nationale.

Des centaines des millions des dollars seront mis enjeux pour réussir ce coup de balaie et les grands bénéficiaires de cette manne financière seront les parlementaires (Députés et sénateurs) pour avoir la tête de leurs différents bureaux. Mabunda et Thambwe Mwamba paieront les frais.

Revenons à l’affaire 500 jeeps Palissade Hyundai

Habitué à la corruption par le sommet de l’État pour des sales besognes, les élus du peuple se retrouvent à nouveau devant leurs propres consciences. 500 jeeps Palissade Hyundai atterrissent au port de Matadi à leurs comptes créant un tollé quant à l’origine des fonds alloués pour l’achat de ces véhicules de luxe pimpants neuf de 50.000$ la pièce.

Cadeau du chef de l’État aux élus du peuples ?

De la bouche de son président du bureau Mboso N’kodia dans une réunion privée réservée seuls aux députés estampillés USN, il dévoilera que ces matériels roulant seraient un cadeau du chef de l’État. Ce qui créera un tollé général dans l’opinion publique à se demander, où Fatshi aurait pu trouver 21 millions de dollars pour offrir 500 jeeps palissade Hyundai aux députés nationaux. Sans réponse concrète jusqu’à présent !

Crédit de la banque commerciale Afriland First bank aux députés nationaux ?

Une banque sérieuse ne peut se permettre d’octroyer un crédit véhicule à un client à une valeur de 50.000$ avec une échéance de moins de 36 mois surtout si ce client a un travail non stable menacé par un licenciement ou dissolution de sa source de revenu (assemblée nationale). Ce qui s’apparente à un leurre aux yeux de la population déjà meurtri par la famine, le chômage, l’insécurité et surtout la pandémie de la covid-19 3e vague qui emporte mêmes un grand nombre de ses activités économiques par des mesures impopulaires de l’autorité urbaine.

Réactions des politiques

Face à cette énième corruption à ciel ouvert ne se sont pas fait entendre, Néhémie Mwilanya et Constant Mutamba du FCC ont dénoncés cette énième acte de corruption qui freine la lutte contre corruption pour le compte du FCC invitant la justice et l’IGF à se pencher sur ce dossier et sanctionner quant à ce. Même son de cloche dans la société civile et l’opposition radicale conduite Lamuka ou le professeur Devos Kitoko a crié au voleur des fonds publics pour corrompre les élus du peuple.

Conclusion : la corruption à ciel ouvert qui gangrène la classe politique actuelle pour les intérêts politiques ne laisse aucun espoir à la population de voir un jour l’assainissement de la classe politique en luttant contre ce fléau.

L’Etat de droit voulu par le régime actuel ressemble à un voleur qui crit au voleur dans la rue pour tromper le regard de l’opinion nationale et internationale. Sur ce, on est en chemin de se rendre contre qu’il faudrait jamais remplacer un voleur par un escroc dit-on

Erik Binga,
Conseiller en communication et médias

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