Tribune : « La déchéance de Jean-Marie Kalumba est la conséquence de l’application aventureuse d’une politique économique irréfléchie » (Germain Kambinga)

La déchéance du Ministre de l’économie est la conséquence de l’application aventureuse d’une politique économique irréfléchie et nous l’avions dénoncé en son temps.

Toutefois, nous émettons quelques réserves quant à la manière dont les choses se sont conclues à l’assemblée nationale et voici nos raisons : 1-Attention à l’importation au sein de l’assemblée Nationale des mauvaises habitudes des assemblées provinciales .On sait dans quel état se trouve nos provinces.La majorité doit se structurer et gérer les crises en interne et préventivement « L’ÉTAT c’est la cohérence » 2-Lorsqu’une majorité en arrive à déchoir un de ses ministres cela n’est pas le signe d’une vitalité démocratique mais la manifestation d’une crise politique latente.En règle générale, la majorité et le président conviennent d’un remaniement.Car sinon ça fait désordre ! 3-L’organisation verticale et profondément jacobine du gouvernement ne permet de déceler qu’à la marge la compétence ou l’incompétence d’un de ses membres.

Les décisions et propositions sont débattues en conseil des ministres et avant cela en commission gouvernementale et souvent le gap entre moyen et objectif est immense.La correction à apporter est systémique et nous l’avons évoqué dans nos « 100 propositions » il faut renforcer la cohérence de l’action gouvernementale et assurer la stricte symétrie entre les moyens mis à la disposition des ministères et les objectifs qui leur sont assignés cela passe en autre par une redistribution équitable des fonds budgétaire.

Germain Kambinga

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