L’Assemblée Nationale n’est pas dissoute lorsque certains députés énervent le Chef de l’Etat, parce qu’il existe des sanctions que nous avons beaucoup entendu ces temps-ci (outrage , propagation de faux bruits , et la cours de cassassion est là en cas de délit d’un élu).
Aux termes de l’article 148 de la constitution, la dissolution intervient : « En cas de crise persistante entre le Gouvernement et l’Assemblée nationale, le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale. Aucune dissolution ne peut intervenir dans l’année qui suit les élections (ni maintenant, ni en 2025) ni pendant les périodes de l’état d’urgence ou de siège (situation actuelle) ou de guerre, ni pendant que la République est dirigée par un Président intérimaire. A la suite d’une dissolution de l’Assemblée nationale, la Commission Electorale Nationale Indépendante convoque les électeurs en vue de l’élection, dans le délai de soixante jours suivant la date de publication de l’ordonnance de dissolution, d’une nouvelle Assemblée nationale ».
Et en deux mois, un autre millards à affecter aux élections, 6 autres mois à discutailler sur des primaires ou sur qui va prendre le lead de l’assemblée Nationale, et deux ans plus tard nous sommes en 2028, il faudra partir, surtout après n’avoir rien réalisé.
Quel triste programme !
Allegra F. Ngalula,
Cadre au sein du PPRD