UNILU: « La réception d’une thèse est une joie immense parce qu’elle est encore un échantillon, une denrée rare à entretenir et à promouvoir » ( Recteur Gilbert Kishiba Fitula)

Les Professeures de l’Université de Lubumbashi ont clôturées le mois dédié aux droits de la femme, ce mercredi 07 Avril 2021, dans la salle Prof Dr Muteta wa Pamande à la faculté de Médecine ; par une conférence sous le thème : « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19« . C’était en présence des autorités académiques de cet établissement d’enseignement supérieur en l’occurrence le recteur Gilbert Kishiba Fitula et autres.

Prenant la parole pour son mot, le Professeur Ordinaire Gilbert Kishiba a insisté sur les performances remarquables des femmes dans les institutions universitaires chaque année mais qui souvent ne vont pas jusqu’au 3e cycle. « La réception d’une thèse est une joie immense parce qu’elle est encore un échantillon, une denrée rare à entretenir et à promouvoir« , a-t-il déclaré.

La Professeure Chenge Gabrielle a eu a présentée les Professeures répertoriées dans la ville de Lubumbashi ; au total 31 dans différentes institutions à savoir: ISTM/Lubumbashi compte 2 professeures, ISP/Lubumbashi en a qu’une seule(1) et l’Université de Lubumbashi prend le record de 28 Professeures réparti selon les facultés et écoles. Ici il faut noter que, la Médecine regorge un grand nombre soit au total 10 Professeures.

Ces assises ont connues plusieurs exposés notamment celui du Professeure Ordinaire Françoise Malonga Kaj, doyenne de toutes ; a parlée sur le « Leadership et égalité à l’UNILU« . Elle a présentée l’état de lieu des femmes en se basant sur les statistiques réelles à l’Université de Lubumbashi. Dans son speech, il a démontrée en disant « il s’avère que l’écart est énorme à l’exception de quelques structures qui sont proches du score à l’occurrence l’école de santé publique et les bibliothèques« . Ainsi pour diminuer cet écart au sein du corps académique, il faut observer logiquement plus au moins 40 ans et 56 ans pour le corps scientifique, a-t-elle renchéri. D’où, elle exhorte les femmes a doublé d’efforts avec un travail de qualité, de conscience et professionnalisme.

Tandis que le Professeur Germain Ngoy Tshibambe, l’unique homme à intervenir de cette conférence, a abordée  » Leadership féminin d’excellence et la société égalitaire, lueures et lueurs à l’âge digital et de Covid-19, analyse comparée des fragments du monde occidental, asiatique et africain« . Pour lui, le Leadership féminin en Europe se décline beaucoup plus sur le champ professionnel, aux USA il se décline sur le champ politique, en Asie sur le plan politique les femmes occupent des grandes responsabilités mais sur le plan familial, la femme croule sur le poid patriarcal et en Afrique le Leadership doit jouer sur le mode d’un pont c’est-à-dire les femmes qui ont étudiées, occupent des postes doivent se mettre à devenir des femmes battantes pour aider à la promotion de droits au bénéfice des femmes.

Cette conférence a ensuite connue un moment d’échanges entre les orateurs et participants, ayant abouti à quelques suggestions comme :

  • Que le comité de gestion de l’UNILU veille de plus en plus sur l’équilibre du genre dans le recrutement du personnel en signalant des efforts remarqués depuis 5 ans;
  • Les femmes ont déjà conquis la place de pre-eminence même si parfois leurs compétences sont négligées; elles doivent se battre pour leur droit;
  • L’inégalité de la femme doit être considérée comme un socle commun justifiant une lutte commune de toutes les femmes du monde nonobstant les différences de race, de culture et de la croyance.

Simon Mutombo

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