La journée de ce samedi 19 décembre 2020 a été marquée dans la ville de Kabinda par la tenue de l’audience publique et solennelle de la rentrée judiciaire de la Cour d’appel de Lomami pour l’exercice 2020-2021.
Plusieurs autorités provinciales notamment le gouverneur de province, le président de l’Assemblée provinciale, les députés et ministres provinciaux, les avocats et autres auxiliaires de justice étaient présents dans la salle Ubuntu du gouvernorat pour assister à cette cérémonie.
Après l’exécution de l’hymne national par la Police Nationale Congolaise, le premier président de la Cour d’appel a déclaré ouverte l’audience publique consacrée à la rentrée judiciaire.
Trois points essentiels ont caractérisé cette audience solennelle, à savoir:
°Allocution du Bâtonnier faisant fonction du Barreau du Lomami;
°Mercuriale du Procureur Général près la Cour d’appel;
°Discours du premier président de la Cour d’appel.
Au nom du bâtonnier absent, le représentant du barreau de Lomami, Me Rombeau Yakirambo Kakongolo a axé son discours sur le fonctionnement de la profession d’avocat et des juges qui, en général, fait appel à un sens élevé de responsabilité, de dignité et surtout de droiture.
De sa part, le Procureur Général, Valentin Wakolela Mukobuela s’est appesanti sur les procédures simplifiées en matière de saisine selon l’acte issu du droit Ohada sur le recouvrement et les voies d’exécution.
De son côté, le premier président de cette instance judiciaire, Félicien Ngata Matafuadi a rendu un hommage appuyé au chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour son combat contre l’impunité afin de faire de la République Démocratique du Congo, un État de droit où règne la justice sociale entre les congolais.
Il a également salué la détermination du gouverneur de province, Sylvain Lubamba Mayombo à faire matérialiser cette vision dans son entité.
En rappel, cette 2 éme cérémonie de la rentrée judiciaire de la Cour d’appel de Lomami se tient chaque année au mois d’octobre mais cette fois-ci reportée au mois de décembre faute des juges qui devraient siéger.
Johnny Kasongo Kasongo
