L’Autorité de l’aviation civile de la RDC est l’ organe technique du gouvernement à qui il incombe de superviser la sécurité et la sureté de l’aviation civile. Elle est le conseiller du gouvernement en matière d’aviation civile. C’est le Décret n° 011/29 du 10 juin 2011 portant statuts d’un établissement public dénommé Autorité de l’Aviation Civile de la République Démocratique du Congo, en sigle « AAC/RDC » qui crée cette institution.
Aux termes de l’article 3 du décret précité, l’Autorité de l’Aviation Civile de la République Démocratique du Congo est chargée de plusieurs missions.
Pour le sujet qui nous occupe, nous retenons que l’AAC/RDC est entre autre chargée de :
- administrer, réglementer et superviser la sécurité et la sûreté de l’aviation civile;
- édicter, mettre à jour et faire appliquer la réglementation technique relative aux aérodromes, à l’exploitation des aéronefs, à la navigabilité des aéronefs, à la navigation aérienne, au personnel aéronautique, au transport aérien, à l’aviation générale, à la météorologie aéronautique ainsi que la réglementation économique concernant l’exploitation des services aériens commerciaux et de l’aviation générale
- délivrer, refuser ou retirer les autorisations d’importation des aéronefs en République Démocratique du Congo.
La RDC un pays dangereux au plan aérien
Malgré l’existence d’une autorité de l’aviation civile, qui, en principe, doit veiller à la sécurité et à la sureté de l’aviation civile; la RDC reste un pays particulièrement dangereux en matière de transport aérien .
Les données du Réseau de la sécurité aérienne, qui surveille et rassemble des informations sur l’aviation, montrent que la RDC a connu le plus grand nombre d’accidents d’avion en Afrique depuis 1945.
Bien que le taux élevé d’accidents en RDC peut être attribué à divers facteurs, dont la grande taille du pays, son terrain et sa faible réglementation, il y a lieu de préciser que les infrastructures aéroportuaires, les équipements de navigation et de surveillance du trafic sont également en mauvais état.
Les réglementations techniques et de sécurité sont également faibles dans le pays.
