La sentence du pasteur Pierre Kasambakana, pasteur de l’Église Primitive, accusé de harcèlement sexuel, participation au mariage forcé et atteinte aux mœurs, sera rendue avant le 7 juin prochain. Au cours de l’audience de clôture des débats, lundi 27 mai 2024, le Tribunal de grande instance de Kinshasa/ Gombe statue sur cette affaire.
Le ministère public a demandé que le pasteur Kas soit condamné à 20 ans d’emprisonnement et que son église soit fermée en République démocratique du Congo. Il considère que cet homme est dangereux et doit être absolument mis hors d’état de nuire.
Les avocats de la LIZADEL, qui sont parties civiles dans cette affaire, ont demandé la condamnation de ce pasteur et du papa de la famille à des peines sévères allant jusqu’à 20 ans de servitude pénale principale. Ils ont demandé au Tribunal de condamner la construction d’un monument dédié à la lutte contre le viol et le mariage forcé à Kinshasa en tant que réparation civile. et le mariage forcé à Kinshasa.
« Du fait que les droits des enfants ont été violé, la LIZADEL veut voir ce pasteur être condamné et déchu de sa qualité du ministre de Dieu. Pour la réparation civile, nous avons demandé à ce que les deux prévenus, Mr KasambaKana et Mr Mabiala Nzuzi soient condamnés à ériger un monument de 5 mètres dans la ville province de Kinshasa dans lequel on devra mettre les symboles de la lutte contre le mariage forcé et la lutte pour les droits des enfants », a déclaré Me Liévin Kibangula.
Présentant leurs conclusions, les avocats de la défense ont demandé aux juges d’acquitter les deux prévenus car, estiment-ils, aucune de trois infractions mises à leur charge n’est établie. Ils postulent que la partie demanderesse a été incapable de prouver que la fille prise en mariage n’a pas encore atteint la majorité.
Il est rappelé que le pasteur KasambaKana Pierre est accusé d’avoir tué une mineure membre de son église. Il est accusé de collusion criminelle avec le père de la fille, Mabiala Nzuzi, pour trois infractions, le harcèlement sexuel, l’atteinte aux mœurs et le mariage forcé.
