En assiette nulle dans la première action dénommée « agriculture et handicap » avec un champ de 3 hectares de maïs au PK8 axe routier Kisangani-Banalia, les handicapés de la Tshopo, délaissés à triste sort, ont pensé à leur propre bureau administratif.
Il a fallu une dextérité engagée pour gagner ce pari grâce à une cotisation de ses membres, réunis en coordination dénommée « Village Rafiki», mettant en ensemble plusieurs catégories de personnes handicapées.
Celles-ci se sont enfin couronnées mardi 20 octobre 2020 sur fond budget est sans équivoque 4.070 dollars américains, issus de leurs propres poches.
D’après Jacques Yaetema, président de cette coordination, tous les handicapés de six communes comptant la ville de Kisangani ont contribué à cet élogieux projet. Et aussi avec 50 briques cuites, mis à part les milles et cinq cents francs hebdomadairement.
Ce tout premier bâtiment à l’honneur de la personne handicap a été inauguré mardi en présentiel du gouverneur de province représenté par son conseiller en charge de transport.
Séance tenante, la coupure du ruban a été effective suivi de la présentation du comité directeur du Village RAFIKI chapeauté par Mr Yaetema.
Village Rafiki est une ONGD qui milite pour la défense, la protection et la promotion des personnes en situation d’handicap et vulnérables. L’objectif est l’intégration notamment l’inclusion sociale, l’encadrement et l’encouragement professionnel de cette catégorie des citoyens vulnérables.
La coordination a été autorisé de fonctionner depuis le 15 mars 2015, 5 après, les actions sont perceptibles en faveur des handicapés et d’autres sont en prospective.
Les défis :
D’après Jacques Yaetema qui s’est exclusivement confié à kis24.info, les difficultés sont aussi innombrables citant d’abord la communauté qu’il gère.
Il y a lamentablement un combat de leadership.
«la dépendance des personnes vivant avec handicap au niveau des paroisses, des grandes artères de la ville, auprès des opérateurs économiques et des politiciens crée un combat de leadership et que nos personnes handicapées veulent bcp la gratuite.»
Et de poursuivre : « comme nous avons besoin de l’indépendance et une réforme, celle de la prise en charge, nous avons encore des défis à relever…» souligne Jacques Yaetema.
Dans la prospective, il souligne que la coordination des handicapés a un projet d’un grand atelier de coupe et couture pour les femmes avec handicap. L’objectif est d’éviter le vagabondage de ces femmes dans la rue.
Yaetema sollicite la main tendue des autorités provinciales que nationales pour la réussite du dit projet.
Rédaction
