Le camp Kabila a vigoureusement réagi aux accusations portées contre l’ancien président par le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya. Au cours d’une matinée politique, samedi à Kinshasa, Kabuya a indiqué que Joseph Kabila serait derrière la rébellion des M23 qui écume la paix à l’Est de la RDC avec le concours de l’armée rwandaise.
Pour Barbara Nzimbi, chargée de communication de Joseph Kabila, ces accusations sont « irresponsables » et « frisent la folie ». Elle a relevé de l’« incohérence » dans la manière de réfléchir de Kabuya.
« Le seul chef d’Etat de toute l’histoire de la RDC à organiser des élections démocratiques ensuite une alternance pacifique qui a eu pour premier bénéficiaire ce même parti peut fuir, mieux abandonner ce pourquoi il s’est investi toute sa vie ? Ou encore être à la base d’une quelconque déstabilisation de cette même nation ? », a questionné Nzimbi dimanche via son compte X.
Elle s’en est allée de son accusation en chargeant l’UDPS de vouloir susciter une « énième distraction » afin de « détourner l’attention des Congolais face à son incapacité à gérer le pays ».
« Sorti de son pays en bonne et due forme, le président Joseph Kabila n’a pas des comptes à rendre à l’UDPS et poursuit son agenda notamment ses responsabilités académiques a assumer. Il rentrera dans son pays librement quand il le voudra ; et ce , sans aucune restriction », a rétabli Barbara Nzimbi alors que Augustin Kabuya a laissé entendre que l’ancien président avait quitté le pays « en catimini ».
Les déclarations du secrétaire général de l’UDPS sont tombées quelques jours après l’adhésion de certains désormais ex-cadres du PPRD, parti de Kabila, à la rébellion menée par Corneille Nangaa, ancien président de la CENI, en coalition avec les M23.
Rédaction /infos.cd