Lors de son échange ce jeudi 29 octobre dernier, à Kingakati avec les députés et sénateurs du Front Commun pour le Congo (FCC), Joseph Kabila est revenu sur les ordonnances de nominations de trois juges à la Cour Constitutionnelle par le chef de l’État, Félix Tshisekedi.
«Je leur ai dit qu’il y avait plusieurs options pour résoudre la crise. La première, faire le forcing et dans ce cas là, il y aura une crise, parce qu’il s’agit d’une violation de la Constitution. La deuxième, accepter que l’un des trois juges dont le cas ne pose pas de problème prête serment et que les deux autres attendent. Ils m’ont répondu que le président avait déjà signé, que c’était terminé. Ma troisième proposition était d’attendre Mars ou Avril afin de procéder au tirage au sort et on aurait alors respecté le processus. Mais leur réponse a été la même », a-t-il déclaré.
D’après le magazine Jeune Afrique, le sénateur à vie a indiqué que sa dernière option était de se référer à l’accord qu’ils ont signé avec Félix Tshisekedi dont trois pays sont témoins.
« Pourquoi ne pas appeler ces derniers et leur confier un rôle de sage ? Les membres du camp présidentiel m’ont répondu oui, mais plus tard, les juges devant selon eux d’abord prêter serment », a-t-il regretté.
Il faut signaler que l’autorité morale du FCC martèle que l’accord qui le lie au président Félix Tshisekedi a permis jusque-là d’avoir la paix et la stabilité en République Démocratique du Congo.
Rédaction