Tribune : « Musique congolaise entre la dépravation des mœurs et la censure tardive, les mélomanes ne savent plus à quel sein se vouer » (Marcel Kazanga)

La musique congolaise est depuis longtemps un pilier de la culture africaine. De nombreux artistes congolais ont gagné une renommée internationale et ont contribué à populariser différentes branches de la musique congolaise, tels que la rumba congolaise, le soukous et le ndombolo. Cependant, ces dernières années, la musique congolaise est devenue sujet de nombreuses controverses, entre dépravation des mœurs et censure tardive.

La dépravation des mœurs dans la musique congolaise est un sujet qui divise les mélomanes congolais. Certains artistes congolais sont critiqués pour leurs paroles vulgaires et leurs vidéos provocantes, qui mettent en avant des scènes de débauche et de sexualité explicite. Ces chansons sont souvent très populaires auprès des jeunes, mais sont également décriées par certains pour leur impact négatif sur la société et la jeunesse congolaise.

Le retard criant de la Commission Nationale de Censure  

La censure tardive est également un problème qui suscite la controverse. Les paroles et les vidéos controversées peuvent être diffusées librement à la radio et à la télévision congolaises, sans aucune censure de la part des autorités. Certains pensent que cela est dû à une absence de réglementation adéquate ou à une tolérance excessive envers ces pratiques. D’autres pensent que la censure est tout simplement inefficace et ne permet pas de résoudre le problème sous-jacent.

Les mélomanes congolais sont donc partagés entre le plaisir de la musique congolaise et leurs inquiétudes quant à son impact sur la société. Certains soutiennent que la musique est avant tout un moyen d’expression artistique et que les artistes doivent être libres de créer sans restrictions. D’autres pensent que la musique a un rôle social important et que les artistes doivent être conscients de leur influence sur la jeunesse congolaise.

Face à ces questions complexes, certains mélomanes ont pris les choses en main. Des organisations et des mouvements de la société civile se sont formés pour promouvoir une musique congolaise plus responsable et éthique. Ils encouragent les artistes à adopter des messages positifs et à utiliser leur plateforme pour promouvoir des valeurs sociales.

Il est clair que la musique congolaise est traversée par des débats importants. La dépravation des mœurs et la censure tardive sont des problèmes qui peuvent avoir des répercussions sur la société congolaise dans son ensemble. La clé réside peut-être dans une prise de conscience plus grande de la part des artistes et des autorités, ainsi que dans l’engagement des mélomanes à soutenir une musique congolaise qui reflète les valeurs culturelles positives.

Marcel Kazanga

Cadre d’entreprises, Communicant, Propagandiste et Expert en stratégies et marketing politique 

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