Carence en carburant : « Le Ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu s’est engagé avec toute son équipe à trouver des solutions durables » (Communiqué de Presse)

Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, tient à fixer l’opinion sur certaines difficultés de ravitaillement en produits pétroliers observées à Kinshasa, au Maniema et dans le Haut-Katanga. Depuis quelques semaines, les usagers éprouvent des difficultés à se ravitailler en produits pétroliers dans certaines provinces du pays.

Ainsi, le Ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, soucieux de l’approvisionnement régulier du carburant, a dépêché ses équipes sur place pour s’en rendre compte en vue d’y remédier.

En conséquence, le Ministre tient à informer la population congolaise que pour Kinshasa il ne s’agit pas de pénurie, mais l’entreprise spécialisée dans la logistique pétrolière assurant principalement le transport et le stockage des produits pétroliers, Sep-Congo, ravitaillant la plupart des sociétés de distribution de la voie ouest, est en proie à quelques problèmes techniques. Une meilleure coordination sera mise en place entre le ministère, la SEP et les indépendants pour un meilleur approvisionnement.

Dans la province du Haut-Katanga et du Lualaba, le vendredi 14 janvier 2022, il a éte constaté une rareté du carburant dans les stations-service.

Selon le rapport transmis, la relative pénurie observée s’explique par le fait que les marketeurs locaux recourent à une sorte de rationnement. Certains opérateurs pétroliers éprouvent des difficultés de trésorerie et épurent difficilement leurs engagements envers l’état.

Il y a aujourd’hui une sorte de chantage à l’endroit du gouvernement auprès duquel ils exigent le paiement du manque à gagner ainsi que la révision des prix à la pompe suite à la hausse baril.

Au niveau du Maniema, le Ministre des Hydrocarbures a dépêché une délégation pour examiner la question de la pénurie des carburants dans cette province ayant entrainé une hausse vertigineuse du prix à la pompe.

Le litre d’essence en temps normal se vendait à 3 600 FC et suite à cette pénurie, il est passé du simple au double, se négociant jusqu’à 7 000 FC. Contrairement aux informations qui circulaient sur les réseaux sociaux laissant entendre qu’il s’écoule à 13 000 francs à Kindu, chef lieu du Maniema.

Au terme des négociations, la délégation a réussi à faire fléchir ce prix à 5 500 francs.

Le Ministre des Hydrocarbures s’est engagé avec toute son équipe à trouver, au plus vite, des solutions durables à la situation et tient à rappeler que son ministère travaille en coordination avec la Sonahydroc pour la doter de moyens appropriés et assurer un ravitaillement optimal.

Rédaction

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