Le Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe a prononcé un jugement en procédure de flagrance contre l’ancien vice-ministre des Hydrocarbures, ce mercredi 17 avril. Il reçoit une peine de 20 ans de prison pour « meurtre intentionnel ». Les autorités judiciaires doivent également verser 1 million de francs congolais d’amande.
Moussa Mondo Sadr, arrêté dimanche dernier après la mort de son épouse à l’hôpital, est accusé d’homicide. Peu avant que son épouse ne soit hospitalisée, l’ancien vice-ministre lui avait donné des coups. Sa femme, une Malgache, avait été emmenée à l’hôpital avec une tumeur sur le visage. Il semblerait que Madame Khadidja Rabakomalala Alissa Mondo ait perdu la vie en raison de ses blessures suite à des violences conjugales. Avant d’être condamné, Moussa Mondo a nié avoir agressé sa femme, affirmant qu’elle était plutôt atteinte d’un cancer.
Moussa Mondo Sadr a été exclu de sa formation politique, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), pendant une période de « trois mois » en attendant la fin des enquêtes. Il a également été puni par la communauté musulmane de la RDC. Le port des insignes religieux et l’utilisation du qualificatif d’Imam ont été interdits, ainsi que la participation aux activités cultuelles organisées par le Conseil.
Sous la coalition FCC-CACH, Moussa Mondo a été membre du gouvernement du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba de 2019 à 2021.
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