Les États-Unis ont exprimé leur « profonde préoccupation » face à l’annonce de la création de l’Alliance Fleuve Congo le 15 décembre à Nairobi dans un message de son ambassadeur en RDC sur X (ex-Twitter).
« L’ambassade des États-Unis à Kinshasa exprime sa profonde préoccupation face à l’annonce faite le 15 décembre par l’Alliance du Fleuve Congo, un groupe qui comprend Corneille Nangaa et Michel Rukunda individus sanctionnés par les États-Unis et le M23, sanctionné pareillement par les États-Unis. Les menaces de l’AFC sont un affront au peuple congolais, alors qu’il se prépare à exercer pacifiquement ses droits civils et politiques consacrés par la constitution congolaise. Nous appelons tous les acteurs sincèrement intéressés à mettre un terme au conflit dans l’est de la RDC à se conformer aux initiatives de paix régionales menées par l’Afrique, notamment les processus de Luanda et de Nairobi. Nous réaffirmons que les États-Unis envisageront de prendre des mesures, notamment des restrictions de visa ou d’autres mesures, à l’encontre de ceux qui sapent la démocratie ou menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la RDC et de la région environnante. »
Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a pris part à cette coalition politico-militaire, y compris le M23.
Les États-Unis considèrent les menaces de l’AFC comme une insulte envers le peuple congolais, qui se prépare à exercer ses droits civils et politiques garantis par la constitution congolaise de manière pacifique. Fait référence aux élections du 20 décembre 2023.
Rédaction