Elections 2023 : la société civile surprise par la demande « tardive » de la CENI

La société civile a exprimé sa surprise et a réagi à la demande tardive de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), quelques jours seulement avant la fin de la campagne et la date prévue des élections le 20 décembre 2023.

« Si gouverner c’est prévoir, nous notons le caractère tardif d’une demande qui aurait pu être formulée le plus tôt puisqu’il ne reste qu’une dizaine de jours des scrutins », a déclaré la société civile à travers sa coordination nationale de surveillance électorale citoyenne volontaire et bénévole pour l’intégrité du processus électoral.

Pour cette structure, « toutes ces agitations tardives confirment l’incompétence et l’incapacité à respecter le calendrier électoral déjà très dubitatif et fondamentalement irréaliste, rendu public dans le seul but de flouer l’opinion tant nationale qu’internationale ». Et de se demander : La CENI, qu’a-t-il  fait avec trop d’argent déjà obtenu du Trésor public ? Car, un milliard de dollars a été déjà décaissé dans le cadre du processus électoral en cours, selon la société civile.

Notamment, outre les défis logistiques, la CENI attend 170 millions de dollars du gouvernement pour compléter le financement opérationnel. Ce montant représente le reste du paiement total final de 300 millions de dollars. « Sans les autres, il nous sera difficile d’organiser des élections », a déclaré Denis Kadima sur Top Congo FM. Le soutien logistique demandé ultérieurement par la CENI comprenait l’achat d’urgence de quatre Antonov 26 et de 10 hélicoptères pour déployer le matériel électoral dans les provinces.

Rédaction

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