Alors qu’il devait se rendre à une conférence scientifique à l’Université de Kisangani, Denis Mukwege n’a pas pu faire jeudi le déplacement de son hôpital de Panzi à l’aéroport suite aux barricades dressés par les motards qui protestaient contre de nouvelles mesures d’identification.
Le Prix Nobel de la paix devait animer deux conférences scientifiques à l’Institut français de Kisangani sur ‘‘les fistules traumatiques’’ et « le viol comme arme de guerre’’, les 18 et 19 août.
Face à cet incident, la Dynamique des Universitaires du Congo (DUC) a haussé le ton pour dénoncer l’ « instrumentalisation des motards ».
« En effet, tôt ce matin, le prix Nobel a été bloqué à son hôpital de panzi par des motards qui ont érigé des barricades dans la ville de Bukavu, quadrillant aussi tous les accès à l’hôpital qu’il ne pouvait pas quitter. Aucune intervention publique n’a curieusement été observée jusqu’à la mi-journée pour dégager les voies urbaines de manière à lui permettre de rallier l’aéroport de Bukavu », peut-on lire dans un communiqué de la DUC.
Cette structure qui regrette les trois mois de préparation étroite entre le comité de gestion et la DUC, projette organiser très prochainement ces conférences dépendamment de l’agenda du docteur Mukwege.
Le gouvernorat du Sud-Kivu a rejeté toutes les accusations d’un sabotage et assure que le Prix Nobel de la paix n’a pas été empêché de sortir de l’hôpital Panzi.
Rédaction / Digital Congo
