Il ne fait pas beau de vivre dans la province du Kasaï Oriental, située au centre de la République Démocratique du Congo.
D’après le constat fait ce mercredi 10 Février 2021, un litre d’essence se vend actuellement dans la ville diamantifère à plus 5000 francs congolais alors que la semaine dernière se négociait à 3 000FC.
Depuis plusieurs jours, la société « ENERKA » n’envoie pas du courant électrique. Il y’a de cela 3 semaines que l’eau ne coule pas aux robinets dans plusieurs quartiers.
Les bidons jaunes sont visibles sur les grandes artères où la population est à la recherche de l’eau. Et pourtant en dehors de la pandémie à Coronavirus, la ville est frappée par l’épidémie du choléra qui a déjà fait plusieurs décès.
Pour la ville de Mbuji-Mayi seulement, 250 ravins et 1100 têtes d’érosion ont été répertoriés par la société civile.
Par exemple, sur la route qui va de Mbuji-mayi à Ngandajika dans son tronçon compris entre Lukala-Cibata et Kasansa, ici la route se détériore davantage jusqu’à tel point que la circulation normale des passagers est bloquée.
Alors que c’est ne pas un secret pour personne, cette route produit de millions de francs congolais chaque jour, mais elle est devenue impraticable pendant cette saison de pluie.
Le silence et l’indifférence des autorités politico-administratives fâchent la population.
Avec cette liste qui n’est pas exhaustive de besoins prioritaires, la population de Mbuji-Mayi a des larmes intérieures qui ne sèchent jamais.
Rédaction
