Beni : Le silence coupable des autorités face aux nuisances sonores, n’est plus à démontrer à la frontière de Kasindi (Société civile).

Le phénomène des nuisances sonores dans la cité frontalière de Kasindi, notamment à l’heure de pointe, constitue un véritable problème de société. Définie comme un bruit qui trouble la tranquillité d’autrui et la bonne santé de l’homme, le tapage nocturne n’attire pas l’attention des autorités de l’état de siège, même pendant les heures du couvre feu, a laisser entendre M. Richard Mbathulayi l’un des acteurs de la société civile forces vives du secteur Ruwenzori.

Loin de lui l’idée de procéder à un déni à la liberté du culte ou soit de Karaoké qui est un droit fondamental, mais c’est simplement une volonté pour lui, d’interpeler les autorités militaro-policières et politico-administratives, d’encadrer, faire respecter le droit de l’autre qui veut se reposer, qui n’est pas forcément un chrétien et qui n’est pas obligé de subir la louange, l’évangile moins encore les meilleures musicalités du monde.

A l’en croire, des «pollueurs» sonores il y’en a d’autres comme les mosquées, temples traditionnels, Night-clubs, Snack-bars et troquets… Bref, toute activité susceptible d’occasionner des effets provoqués par des phénomènes acoustiques (ou bruits) ayant des conséquences sur la santé des personnes.

Sur le même chapitre, M. Jadet Butsapo 2ème Vice-président de la société civile du groupement Basongora, les débits de boissons situés aux environs des centres hospitaliers ne permettent pas aux malades de se reposer à Kasindi. Si les malades rencontrés se plaignent de bruits, les responsables des établissements hospitaliers dénoncent quant à eux, l’inaction des autorités.

Dans la localité de Lubiriha, parmi les établissements hospitaliers confrontés par la nuisance sonore se trouvent notamment Umoja appelé vulgairement chez Zango.

Pour Jadet Butsapo, les tenants de la parcelle du pouvoir doivent se soucieux de prémunir les populations contre les nuisances sonores.

Rappelons que, selon l’article premier du le décret n°14/012 portant réglementation de la production sonore en République démocratique du Congo, « Il est interdit sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo de se livrer à toute activité susceptible de créer ou de provoquer des bruits qui, par leur intensité, leur fréquence et leur répétition, sont constitutifs de nuisances sonores ».

Dans son article 7, ce décret prévoit également des sanctions à l’endroit de tout contrevenant : « La perturbation de l’environnement extérieur par la musique ou tout autre son des débits de boissons entre 5 heures et 18
heures constitue un tapage diurne puni d’une amende de 200.000 FC ».

Paul Zaïdi

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