Haut-Katanga: Le commissaire ai de la PNC et le ministre des Mines accusés de vouloir arracher au nom de Tshisekedi, la mine de kamponge du Chinois, Li Jinsheng, détenu à Makala

La dénonciation a été faite par les proches de Monsieur Li Jinsheng, sujet chinois et responsable de l’Entreprise minière Ya Fei Mining mais aussi propriétaire de la concession minière de Kamponge, situées sur la route Kinsévère 90e poteau. Selon l’entourage de ce Chinois qui a passé le gros de son temps en RDC, la nouvelle concession minière de Li Jinsheng, couverte par le permis d’exploitation 12.117 « obtenu en bonne et dit forme » , fait objet de la convoitise du Colonel Ilunga, Commissaire provincial intérimaire de la PNC/Haut-Katanga.

D’après des documents judiciaires du dossier consultés par cas-info, « Tout commence lorsque les ingénieurs et géologues terminent les études minières sur la concession de Kamponge propriété exclusive de Monsieur Li Jinsheng et confirment l’existence des minerais de cobalts et de cuivre au pourcentage très élevé« .

« Très excité par ces informations« , renseigne la source, « le commissaire provincial de la PNC Haut-Katanga mûri dès lors, l’ambition de devenir associé du Chinois sur le dit site aux fins de s’enrichir sans cause et illicitement, commettant ainsi un abus du pouvoir« .

Poursuivant leur dénonciation, les proches de cet investisseur Chinois indiquent qu’ « après plusieurs menaces, intimidations et rançons Monsieur Li Jinsheng est resté téméraire et n’a juré que par la légalité de ses droits miniers consacrés par le permis d’exploitation 12.117 dont il est titulaire ; face à cette résistance et pour maintenir la pression sur le chinois, le commissaire provincial en coalition avec le ministre provincial des mines décide de recruter une coopérative minière  COMIAKA, appartenant à l’épouse du commissaire provincial et dirigé par Monsieur Freddy Mukendi Mukuna au mois de février de l’année en cours pour couvrir la présence des creuseurs dans le site du chinois sous encadrement des plusieurs policiers armés jusqu’au début du mois de Mai ; pendant cette occupation, la bande au commissaire Provincial de la PNC du Haut Katanga et leurs complices dont : Mukendi Mukuna Freddy, Alain Mutombo ; Sylva Lukusa et Théo Mbiye, récupèrent 468 camions de 70 tonnes, de minerais des cuivres et cobalts évaluables à 16 264 000 dollars américains« .

Plusieurs autres sources qui révèlent le fait que Mukendi Mukuna Freddy, Alain Mutombo ; Sylva Lukusa et Théo Mbiye, posent des actes au nom du chef de l’État, s’estimant « incontournables » dans son entourage, dénoncent à l’occasion « ce trafic d’influence qui ternit l’image de Félix Tshisekedi» .

« Je suis parmi les confidents du chef , je pose les actes en son nom. Je connais même ce qu’il pense de ce dossier. Soit ce chinois signe le document de cession soit il perd tout» , a menacé Sylva Lukusa.

A la quête d’une solution pour recouvrir ses droits, « le chinois saisi l’Auditaire général des forces armés, ce dernier instruit l’Auditaire supérieur du Katanga qui par réquisition dont dossier RMP 2628/22/MVP arrête les policiers et libère la carrière» , convient ses proches.

« Mécontent » et s’estimant « humilié» , le commissaire provincial décide de « cimenter le chinois par un rapport mensonger qui le caricature et le fait arrêter» , dénoncent-ils.

Dans un rapport envoyé à la haute hiérarchie à Kinshasa, ce chargé de sécurité provincial en accord avec d’autres autorités provinciales ont accusé Li Jinsheng de « détenir illégalement les armes et munitions de guerre».
Après injonction du directeur de cabinet du chef de l’État , une percussion a été faite à la résidence de Li Jinsheng. A l’issue de cette opération aucune arme ni munition de guerre n’ont été trouvées.

Ces accusations jugées « fausses » par l’entourage de Li Jinsheng et l’Auditorat de l’ex Katanga ont conduit ce dernier à la prison de Makala à Kinshasa où il est en détention depuis le 12 juillet 2022.

Par ailleurs, un autre document de l’auditeur militaire supérieur de Katanga, parvenu à cas-info, contredit les faits mis à la charge de Li Jinsheng et s’étonne de l’arrestation « infondée de ce dernier» .

« Je tiens à vous informer qu’aucun dossier judiciaire n’est ouvert à charge de votre client dans notre office. D’après le rapport du magistrat intérimaire; une réquisition avait été signée à la suite d’un ordre de mission signée par le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat pour des enquêtes liées aux Bakata-katanga et meurtres à charge d’un certain Peter et non votre client LI JINSHENG. Nous sommes étonnés de la présence de votre client à Kinshasa. Nous avons à cet effet fait un rapport à l’Auditeur général quant à ce », avait écrit en date du 06 août 2022, l’Auditeur Militaire supérieur de Katanga, Lita Goro Jean, Colonel Magistrat, aux proches de la victime.
Cette réaction de l’Auditorat militaire supérieur de l’ex-Katanga qui vient mettre à nu le complot initié par le commissaire provincial de la police du Haut-Katanga et le ministre des Mines mais aussi Sylva Lukusa et consorts « est une preuve du plan machiavélique de ces autorités qui tiennent à tout prix à arracher de façon irrégulière et illégale la concession minière de kimponge appartenant à Li Jinsheng
.

Les proches de ce sujet Chinois, en appellent à l’implication personnelle du chef de l’État pour que cette situation soit décantée car son directeur de cabinet ayant posé des actes en son nom et surtout que les faits mis à la charge de Li Jinsheng sont « non fondés et montés de toute pièce par ceux qui convoitent sa propriété« .

Rédaction / cas-info

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