Lomami: Quand les propos du retour de Ngandanjika au Kasaï Oriental du député Kasanji fâchent

Les propos tenus dans les différents médias par le député national, Alphonse Ngoyi Kasanji énervent plus d’un Lomamien.

Dans sa déclaration, l’ancien président de Sanga Balende parle des démarches entreprises par lui pour le rattachement du territoire de Ngandajika à la province du Kasaï-Oriental vu les liens culturels, linguistiques (Tshiluba) et la proximité avec Mbuji-Mayi au lieu de Kabinda.

Les réactions de condamnation parviennent de partout. Le grand chef Anaclet Ndjibu Mudimbiyi a, dans un point de presse appelé au calme et à la retenue.

Il appelle cependant le député Ngoyi au retrait pure et simple de ses propos qu’il qualifie d’incitation à la haine tribale, pareilles déclarations anticonstitutionnelles dans le souci de porter atteinte à l’unité, à la cohésion sociale et à la paix entre les filles et fils de Lomami.

«Le découpage n’a pas seulement concerné le Kasaï-Oriental, Lomami ne pas a vendre pour un positionnement politique des caciques nous condamnons les propos incendiaires du député national, Ngoyi Kasanji confirmant le plan démoniaque dont le lit à été préparé par certains de nos frères, jamais aucun territoire de Lomami ne sera cédé à n’importe quelle province ni son chef-lieu être déplacé d’une autre cité ou ville« , indique d’un ton mélancolique l’élu de Lubao.

Me Joël Mukonkole Bukasa du collectif pour le changement de Lomami, reste confiant aux textes légaux régissant le fonctionnement des provinces et des entités territoriales décentralisés.

Il appelle le concerné à se référer aux prescrits constitutionnels.
Recadrant les tirs, l’Honorable Ngoyi Kasanji est revenu quelques heures après sur ses propos.

Dans une interview exclusive accordée à la presse le vendredi 15 janvier dernier, l’élu de Mbuji-Mayi explique qu’il s’agit d’une démarche qui ne vise pas le tribalisme mais plutôt un rapprochement ethnique,culturel et linguistique.

L’ancien gouverneur du Kasaï-Oriental parle aussi de la proximité du peuple de Ngandajika à celui de Katanda, Tshilengie, Miabi, Kabeya Kamuanga ainsi que des centaines de Kilomètres avec la ville de Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami.

«La constitution à déjà tout tranché, Ngandajika est un territoire de Lomami, moi je n’en peux rien, je ne suis jamais été contre le développement de Lomami, j’ai mon parti politique qui fonctionne normalement à Lubao dans la Lomami, dans la province de Lomami j’ai un sénateur, un député provincial et un ministre provincial, je ne suis pas ennemi de Lomami« , s’est-il justifié.

Avant de conclure: »Mes propos ont été tenus dans une émission pas comme question principale mais plutôt une sous question qui me demandait d’émettre mon point de vue mon point de vue personnel qui ne m’engage que moi-même,Ngandajika restera et restera à Lomami avec Kabinda« .

Johnny Kasongo

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