Du caoutchouc pour la fabrication des pneus pour l’industrie automobile au tournant du siècle dernier, de l’uranium pour la fabrication de la bombe atomique qui a mis fin à la deuxième guerre mondiale, du partenariat privilégié avec les USA dans sa politique d’endiguement qui visait à stopper l’extension du communisme et à contrer les États susceptibles d’adopter le communisme en Afrique, du coltan qui fait le bonheur de l’humanité avec la démocratisation de la téléphonie cellulaire, du cobalt et du lithium indispensables pour la fabrication des voitures électriques, enfin et surtout, de la forêt du bassin du fleuve Congo qui séquestre environ 49,36 milliards de tonnes de carbone, limitant ainsi les émissions anthropiques et donc la concentration de carbone dans l’atmosphère, notre pays a toujours été au rendez vous du progrès de l’humanité.
Mais hélas, la RDC reste un pays marginal, incapable de s’imposer comme un État souverain, avec une population parmi les plus pauvres au monde. La désarticulation de l’architecture étatique, la démolition de la cohésion nationale par Felix Tshisekedi qui a ramené la population dans un repli identitaire et communautaire par une tribalisation et une ethnicisation à outrance de la politique, tout cela a fait que les cinq années du mandat de Felix Tshisekedi à la tête du pays nous a ramenés plus d’un siècle en arrière, faisant de la RDC un espace géographique où vivent plus de 450 tribus dans un élan de philosophie primitive.
Barnabé Kikaya
